La grosse nouveauté de cette version provient du découpage de l'application en modules applicatifs : Chaque fonctionnalité satellite est une entité indépendante. Exemple : On m'a souvent demandé d'enlever l'Othello parce qu'au boulot, les personnes jouaient trop; Pas de problème, il suffit maintenant de supprimer le fichier othello.bpl. L'annuaire ne vous intéresse pas ? enlevez annuaire.bpl.

Outre la possibilité de limiter l'utilisation, cette version a un énorme avantage sur ses consoeurs précédentes : Elle prend beaucoup moins de place en mémoire. Dans les versions précédentes, l'application était entièrement chargée en mémoire; Maintenant, seuls les morceaux qu'on exécute sont chargés dynamiquement. Exemple : Vous avez conservé l'Othello. Malgré qu'il soit disponible dans le menu, il n'est pas en mémoire. Vous le lancez et là, comme un plug-in, il est chargé en mémoire et déchargé lorsque vous arrêtez d'y jouer. Cool, non ?

Attention : Elle n'est vraiment, vraiment, vraiment, mais alors vraiment pas compatible avec la version précédente : les deux versions ne cohabitent pas ensemble sur un même réseau. après l'installation d'une v3.0.0.1, la version v2.x ne permet plus d'accéder à son menu. L'ajout de nouvelles fonctionnalités a un prix.

Je vous conseille fortement de desinstaller l'ancienne version de TOUS les postes où elle est installée avant d'installer celle-ci.

L'idée d'Omnichat v3.0.0.2 est partie d'une petite application permettant l'envoi de messages à l'encontre d'un autre travaillant sur une réseau interne. Au départ, à la préhistoire, Omnichat s'appelait NetSender et permettait, uniquement sur un réseau NT, d'envoyer un message à un autre utilisateur. Le principe etait simple, j'utilisais la fonction netsend de NT qui affiche une petite fenêtre sur l'ecran d'une machine spécifiée. A l'époque, l'envoyeur ne savait pas si le destinateur était connecté et après l'envoi, il ne savait pas non plus si le destinataire recevait effectivement le message.

J'avais déjà, à l'époque, l'idée de perfectionner le système en mettant en place le principe de clients-serveur : Une application serveur qui dispacherait les messages des utilisateurs. Chaque utilisateur devrait alors se déclarer au serveur lors du lancement  de l'application et de son arrêt. Chiant. Si le serveur changeait de place, il fallait reconfigurer tous les clients. De fil en aiguille, j'ai pensé à une trame UDP en broadcast du client lors de sa connexion et puis je me suis dit : "Si le client envoie un broadcast en se connectant, tous les autres client savent alors qu'il est là. Plus besoin de serveur". Et quelques mois après, voilà Omnichat, un chat sans serveur...